arbre à papillons : pourquoi et comment s'en débarasser

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En Suisse, l’arbre à papillon (Buddléia de David) figure sur la Liste Noire des plantes exotiques envahissantes. On le retrouve dans nombre de nos jardins. Pourquoi et comment s’en débarrasser ?

Originaire de Chine, le Buddléia de David, aussi appelé l’arbre à papillon, a été importé comme plante ornementale dans nos jardins au début du 20e siècle. Cet arbuste de 2 à 5 mètres de hauteur produit de jolies fleurs allant du blanc au mauve, en grappes denses au bout des rameaux. Ses feuilles sont opposées, lancéolées et de couleur verte avec parfois des teintes argentées.

Pourquoi éliminer les arbres à papillons

Très répandu dans les jardins, le Buddléia est toutefois très invasif. Chaque arbuste peut produire 3 millions de graines qui se disséminent très facilement avec le vent. Peu exigeant, il s’adapte facilement à tous les milieux. Là où il s’installe, il remplace les plantes indigènes dont dépendent les chenilles de papillons de nos régions. Il n’est donc pas si bénéfique pour les papillons malgré son nom et ses fleurs attrayantes qui ne nourrissent pas les insectes. Par ailleurs, il pose également certains problèmes aux forestiers en poussant à la place des arbres indigènes dans les forêts de protection où il ne remplit pas ce rôle.

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Comment s’en débarrasser ?

Pour éliminer un arbre à papillon, il faut l’arracher à l’aide d’une pioche et surveiller qu’il ne reprenne pas en fauchant régulièrement les repousses. Si le tronc est déjà trop gros pour être arraché, une pelle mécanique permettra le dessouchage de la plante. Sur les terrains nus, un semis de prairie fleurie ou la plantation de boutures de saule peut limiter la germination des graines de Buddléia qui ont besoin de lumière. Couper les fleurs avant qu’elles ne fassent des graines est une des mesures minimales pour limiter son expansion.

Planter des espèces indigènes

Le Parc propose à toute personne possédant des arbres à papillons de les remplacer par des buissons indigènes comme le sureau, le cytise des Alpes, la viorne ou le fusain. Les fleurs et les fruits de ces arbustes indigènes sont des réserves de nourriture essentielles pour les insectes et les oiseaux.

Le Parc peut soutenir financièrement le remplacement d’invasives par des espèces indigènes. Contactez notre équipe pour plus d’informations.

Vous souhaitez vérifiez si vous possédez des plantes exotiques envahissantes dans votre jardin ? Consulter le document de Parc.